MON TEMOIGNAGE

(Pour ceux ou celles qui aiment la lecture car mon témoignage fait environ 18 pages ...)

 
 

Ma vie n'a rien d’extraordinaire, je suis née le dix huit juin mille neuf cent quatre vingt six à bourg de péage dans la drome, de parents divorcés, j ai un petit frère du nom de Lucas de deux ans mon cadet, j ai eu une enfance et une adolescence des plus correct, voyant mon père de temps en temps, sachant que ma mère avait eu notre garde.

Pour ma part, je dirai que ma vie a basculé le jour où je suis sorti avec un certain Anthony, mais en faite, cela a commencé bien plus tôt, je dirais, à partir de ma 12eme année.

Il faut savoir que pour être acceptée dans la famille du coté de mon père, il faut avoir le physique d’un top model, et malheureusement pour moi, ce n était pas le cas, je n étais pas obèse  mais je me portais bien, comparée a ma cousine, qui elle avait un corps magnifique, même du haut de ses 10 ans.

 

C’est a partir de ce moment là que mon père et mon oncle ont commencés à me critiquer, au début ce n’étais que des remarques par si par là, puis mon oncle à commencé a me donner des surnoms affreux comme ‘tatitonne’, puis ‘salami’ ou encore ‘bourlet’, et bien sur cela à vite fait le tour de la famille. Moi, j avais honte, mais étant très timide, je n’ai jamais rien dis, cela a duré six ans exactement puis il y a eu l’élément déclencheur, anthony. Un beau rugbyman d un mètre quatre vingt avec les yeux marron et les cheveux brun que j avais rencontré par le biet de sa cousine qui était dans ma classe, il était en CAP de boulangerie, au bout d’une semaine, j en étais dingue, c’était la première fois que je ressentais tant d émotions, en plus toute ma famille l adorais. Moi j habitais dans un petit appartement a romans avec maman, lulu, et Bruno mon beau père.

 

Je rentrais en BEP comptabilité, je connaissais quelques filles qui étaient avec moi en classe, au début avec Anthony c était le nirvana, enfin comme a chaque début d histoire d amour, puis petit a petit il a  commencé a prendre ses aises et lui aussi c est mis a me critiquer, d’abord c était les cuisses, ensuite le ventre, puis les bras, est encore plus dur qu’en ces remarques viennent d’une personne qu on aime. Je pensais vraiment qu’il m’aimait, il me le disait souvent, et moi naïve, je le croyais. Pour les vacances de noël, j étais partis avec mon père, mon frère, ma belle mère et son fils, en argentine et au chili, et la bas je ne mangeais pas bien équilibré, mais bon en ce temps la, mon poids ne me posait aucun problème, et je pensais qu a Anthony non plus… Mais j avais tors. Quand j avais envie de manger une glace ou un gâteau je ne me privais pas, quant a mon père il n avait rien a dire, il n a jamais était la quand j avais besoin de lui. J’avais a peine deux ans et demi quant mes parents on divorcé, ma mère était enceinte de 7 mois de mon petit frère quant elle surpris mon père dans le lit conjugale avec la serveuse de leur restaurant, lui âgé de 30 ans et elle a peine 19. Dans les semaines qui suivirent, ma mère demanda le divorce. Elle eu le restaurant et mon père la maison. Plus grande je me rendis compte que mon père était une sorte de don juan. Les filles défilaient par dizaine, mais bon revenons à nos moutons. A chaque repas on mangeaient dans un restaurant et il faut que je vous avoue que mon plat préféré en ce temps la c était le steak frite, quoi de plus calorique ! Puis début mars, je suis parti en Allemagne, voir ma Claudia, ma correspondant. Déjà la entre Anthony et moi, cela n allait plus bien, il m appelait moins et ne décrochait jamais quand je l appelais. Chez Claudia, j ai vraiment passé deux semaines de rêve, et c est vrai que la bas non plus je ne me suis pas privé, le matin c était des tartines de nutella avec du cacao, ou alors des tartines de confitures et le midi on mangeait toujours, ou sandwich ou pizza car on ne pouvaient pas rentrer chez elle, il n’y avait que le soir qu on mangeait équilibré et en famille, et encore, parfois on sortait au restaurant avec d autres correspondantes. Mais je ne regrette pas d y être partis, grâce a cette échange, j ai pus visiter Munich, Straubing, découvrir leur niveau scolaire, leur politique. Je me suis aussi faits pleins de copines de mon lycée que je ne connaissais pas, était un voyage très enrichissant.

 

En rentrant d Allemagne, j ai eu deux grandes surprise : la première : Anthony me quittait pour une autre fille, comme raison, il m’a juste dit que j étais trop grosse pour sortir avec un mec comme lui. « Quel con ». Alors je me suis juré de tout faire pour le faire regretter de m avoir quitté pour cette raison. La deuxième : ma mère m avait inscrit dans un centre amincissent sous la pression de mon père, car celui-ci me trouvait lui aussi trop grosse. (Comment ose t il me critiquer, lui qui n’a jamais été la)  Et c est comme ça que je me suis retrouvé pendant deux mois et demis chez P.M, Au début de ce régime début avril, je faisais 68 kilos, et au bout de ces deux mois et demi, je faisais 59 kilos, mais cela m a posé beaucoup de problèmes de santé, perte de règle, carences alimentaires,perte de cheveux… , leur régime n’était basé  que sur les protéines, je n avais plus le droit de manger de féculent, de fruit, de matières sucrées, les légumes, je n en n  avais droit qu a deux cuillères a soupe, sauf les tomates, les carottes, les petits pois et les haricots, mais j avais quand même le droit a deux tranches de pain complet par jour, et puis j avais des tas de crèmes a me passer sur les zones ou je voulais maigrir. c était très dur de ne plus manger de féculent, moi qui adorais le pain et les pâtes, ou encore ne plus manger de glace ou aller au mac Donald, le premier mois a été horrible, et puis petit a petit je me suis habitué. Mais moi je ne voyais aucune différence, pourtant je perdais du poids mais je me voyais identique dans la glace, énorme grosse moche, l’image de mon corps que me renvoyait le miroir me troublait, perturbait, torturait, traumatisait, même aujourd ' huis je me vois ainsi, ce régime m avait tellement monté a la tête que je ne vivais que pour lui, je ne mangeais que ce que le centre me disait rien d autre. Ma famille mais surtout ma mère commençait a s inquiéter. Je ne mangeais que des steaks hachés, un le matin, un le midi, et un le soir c est tout.

Puis bizarrement, Anthony a voulu ressortir avec moi, j avais quand même perdu 11 kilos, cela se voyait beaucoup sur mon physique, et moi, l’aimant encore, j ai accepté, mais cela ne dura pas longtemps, un mois plus tard il me plaqué pour une fille encore plus mince que la dernière et que moi. Cela a encore été un coup dur pour moi, même après avoir maigris il ne voulait plus de moi, alors je déprimais, je pleurais souvent, mais heureusement que ma mère était la, c est elle qui me consolait a chaque fois.

 

En juillet, je suis parti en Croatie, sur l île de Split avec mon père … et ma cousine, car je ne voulais pas être toutes seule, il avait loué une grande maison, on avait qu à descendre quelques escaliers et on était à la mer, c était vraiment paradisiaque. On visitait toutes les villes alentours, mon père nous avait même emmené faire de la plonger, et on était même allée en discothèque. Sachant que je faisais un régime, marine ma cousine, me poussait a faire du sport chaque jour, comme ça je mincissais et elle pouvait affiner son corps, on nageait beaucoup, faisait de la marche et de la gymnastique (abdos, fessiers, pompes), marine avait amener un livre. Mais j étais toujours aussi obsédée par mon poids, toujours prisonnière de ce maudit régime, si bien qu a chaque repas je me demandais ou j allais prendre ces calories, mais quand j essayais d arrêter, c était impossible, je n arrivais pas a manger autre chose, c était plus fort que moi tout aurait été parfait si ma chère belle mère, Sylvie ne nous aurais pas gâché les vacances. Etant assez forte,mon père lui avait payé une cure dans un centre comme moi, mais elle n arrivait pas a perdre aussi vite que moi, et était jalouse de voir que moi, je m affinais de plus en plus, et pour m embéter a chaque fois que je mangeais elle me disait que j allais grossir, ou alors elle me disait que j avais de la cellulite ou des cuisses bien en chair, je ne pouvais pas mangeais sans avoir une réflexions, quant elle avait les mains sales, elle s essuyait sur mes robes, mais le pire c est que mon père, présent ne disait jamais rien, il a trop peur d elle, il ne voudrait pas finir sa vie tous seul le pauvre. Puis c est pareil, quand le petit protége de Sylvie, jacques, son fils, faisait une connerie, et bien ce n était jamais de sa faute, mais de la mienne ou de celle de Lucas, et quand mon père essayait de lui dire quelque chose, elle arrivait par derrière, et il arrêtait. Le pauvre elle le menait par le bout du nez, et encore aujourd’hui. Même mon frère, qui d habitude ne critique jamais nos vacances, avait trouvé que Sylvie avait vraiment était  « chiante ». Pour moi, cela a vraiment était d’horrible vacances.

 

Pour me changer les idées, ma mère décida de m’envoyer une petite semaine en vacance en Italie, au début du mois d août. C était la première fois que je partais toute seule, enfin j allais dans la « famille », et c est a partir de la que mon cauchemar a commencé. vous connaissez bien les italiens, eux c est pizza, pâte, ravioles, enfin rien de bon pour les régimes, un jour alors qu on avait un grand repas de famille chez une des tantes de ma grand-mère, il y avait beaucoup de monde et elle avait préparé un énorme repas, d abord deux sortes de salades, ensuite du poisson, de la viande, des pâtes et enfin du tiramisu, bien sur elle savait pour mon régime, mais tout le monde me demandaient pourquoi je ne mangeais pas ‘’ ‘’ alors pour faire plaisir a la tante de ma grand mère puis aux autres j ai mangé un peu de tout, mais c était vraiment trop pour moi, moi qui avais l habitude de ne manger qu un simple steak haché même parfois que la moitié, puis j ai pris soudainement une énorme envie de vomir, et je me suis précipité aux toilettes et beuuuuuurrr, et c est a partir de cet instant que je suis devenu boulimique, a ce moment la, je me suis dis que j avais enfin trouvé ma solution pour encore plus maigrir, je faisais 58 kilos.

Mais le problème, c est qu une de mes cousines, qui était passé après moi au toilette, a bien vus que j avais vomi, alors furieuse elle est allé me sermonner, mais c était comme si elle parlait a un mur, cela faisait a peine un jour que j étais en Italie et je me faisais déjà remarquer, puis j ai pris l habitude de vomir, au début c était une fois par jour, puis après deux et a la fin  c était matin, midi, et soir, enfin après chaque repas, il m arrivait même de vomir plus, tout dépendait du contenu de mon estomac. Alors a ce moment là, j’ai cessé d être moi-même, j’étais comme un fantôme, hypnotisé par la nourriture. En une semaine, j avais perdu 4 kilos, je me retrouvais à 54 kg alors que moi je voulais en faire 52. Avant le régime je faisais du 42 voir du 44 de tour de pantalon, en Italie j étais arrivé à facilement rentrer dans du 38 mais je me trouvais toujours trop grosse. A ce moment la, je voulais absolument ressembler a ma mère, une femme belle, petite, mince, avec des cheveux châtains et de magnifique yeux vert, mais c était surtout  physiquement, elle est parfait, des jambes fines, un joli buste, de belles fesses, même après deux grossesse, et une opération du ventre, c était une très belle femme, et la plus belle des maman. Le problème c est que ma cousine l avait dit à ma grande mère, qui celle-ci essayait de me faire peur en me disant que je finirai comme un légume avec des perfusions dans les bras ou dans un asile, pourtant avec le recul, elle disait vrai. Quand je suis revenu à la maison, j étais blanche comme un cachet d’aspirine, les joues creuses, et pale, on aurait dis un mort vivant, un zombi.

 

Deux semaine plus tard, on partait pour 7 jours en péniche sur le canal du midi avec maman, Bruno, lulu, mon cousin et sa copine, et Denis un ami. C était vraiment une semaine géniale. Malgré tout, je vomissais toujours beaucoup, le matin maman allait toujours chercher des baguettes et on mangeait des tartines de confitures, automatiquement moi après j allais vomir, je commençais a avoir la peau qui marque facilement, a la fin de la semaine, j avais des bleues de partout, mais le pire c est que je n avais plus mes règles. Vous pensez que je suis folle pour faire une chose pareil, mais c était plus fort que moi, la peur de grossir me hantais, j avais envie de maigrir, si je continuais j allais sûrement finir dans un hôpital comme m avait dit ma grand mère, mais ça m étais égal, je voulais être belle, resplendir comme les star, être bien dans mon corps, ne plus avoir peur de me mettre en maillot de bain, de me déshabiller devant mon petit ami mais hélas je n y suis jamais arrivé. Ma mère au courant grâce a ma grand mère, m amena des notre retour chez un médecin, il était formelle, si je dépassais les 50 kilos, il me ferais admettre dans un hôpital psychiatrique, il disait que je faisait que l anorexie mentale, ainsi que des crises de boulimie. Pour essayer de me calmer, il me prescrit des médicaments, qui eues un effet désastreux sur moi, je dormais au moins 14 heures par jours, je ressemblais a un mort vivant, j avais honte de sortir, honte du regard des autres, je passais mes journées enfermé chez moi et maman en était malade de me voir ainsi. Dans une semaine c était la rentrée, je ne pouvais pas y aller dans cet état, alors maman décida que j arrête les médicaments et à la place que ce soit elle qui me surveille.

 

5 septembre, rentrée des classes, je suis en terminale BEP comptabilité, heureusement plusieurs des mes copines de l années dernières sont avec moi. En arrivant au lycée, j avais impressionné beaucoup de monde, j avais maigri, je faisais 52 kilos alors qu en juin j en faisais environ 59. Beaucoup de mes amies me demandait comme j avais fais pour maigrir, ayant trop honte de dire la vérité, je disais que j avais beaucoup de sport et que j avais mangé très équilibré. Même mais profs étaient stupéfient de mon amincissement, mais les pauvres, s ils savaient combien je souffrais au fond de moi

A la maison, je n avais plus le droit d allé au toilette après mangeais, maman surveillait mes moindres gestes, alors pour vomir, j attendais de prendre ma douche ou alors quand je me lavais les dents, il m arrivais parfois que je vomisse le matin quand j arrivais au lycée, de ce fait maman croyait que je ne vomissait plus et était contente. Plus je vomissais et plus j avais du dégoût, mais c était plus fort, je ne pouvais plus m arrêter. J avais beaucoup de pulsions boulimiques. Je n’étais plus que culpabilité, je prenais des résolutions le soir, mais mon obsession reprenait le dessus des le lendemain. Alors chaque jour était un véritable supplice !

 

Au mois d octobre, je sortais avec Nicolas, moi qui avais besoin de parler je pensais qu il pourrait m aider mais au contraire, c était un garçon des plus ennuyeux, sans conversation, toujours a penser aux motos ou aux jeux vidéos, puis il n était jamais la quand j avais besoins de lui. Maman s inquiétait, cela faisait six mois que je n avais plus mes règles, je perdais de plus en plus de cheveux, mes dents commençaient a se déchausser. Quand à mon corps, l image que je voyais dans le miroir me faisais peur, me perturbais. J en étais même arrivé au point de calculer les calories, le nombre de lipides, de glucides, de protéines. Mais j avais beau maigrir, je me trouvais toujours aussi grosse. Mais j étais contente cela faisais une semaine que je ne vomissais plus. Ma mère commençait a moins culpabilisé, elle qui disait que c était une mauvaise mère et qu elle nous avait mal éduquer car si elle l avait fait comme il faut, je ne serais pas ainsi, moi je suis contre cette opinion, ma mère n y ai absolument pour rien, c est moi, et moi seule qui a voulu être comme ça. Elle a toujours pensé que si elle avait moins travaillé, elle aurait pu plus s occuper de nous, c est vrai dans un sens, mais les bêtises que j ai faite, non rien a voir avec elle, j étais dans un moment de faiblesse tout simplement.

 

Au mois de novembre, ma mère pris un rendez vous chez un homéopathe mais sans succès, quand a moi je plaque Nicolas, qui même après lui avoir expliqué mon problème ne s occupais toujours pas de moi. Apres cette rupture je recommence à vomir, rien à faire de mourir ou d allé n’a l hosto. La ma mère n en pouvait plus, elle m envoie chez un psy et un pédiatre, pour ma pars, le psy n a rien apporté appart prendre 37 euros a chaque séances sur le compte de ma mère, par contre avec le pédiatre, le docteur Pierre, il y avait beaucoup plus d expressions, il apprenait a me connaître, il me faisait confiance, et m aidait mentalement.

 

Mi novembre, je rencontre un garçon en boite de nuit, nous avons sympathisés facilement et une semaine plus tard nous sortons ensemble, mais visiblement je ne le connaissais pas assez bien, car Damien, était un garçon très possessif, très jaloux, je lui avait parles de mon problème, mais il ne l avait pas compris, lui, contrairement aux autres, il me poussait à manger du chocolat, du sucre, des bonbons, il ne prenait pas mon problème au sérieux, pour lui ça allait passer dans quelques semaines si je mangeais sucré, et si je ne voulais pas, il me faisait la gueule. J avais beau lui dire que c n’était pas bon pour moi et qu il faisait tout faux, lui était obstinais à me faire manger. Pour moi, ce n étais pas ça, a ce stade la, deux feuilles de salade me suffisaient amplement, fin novembre, je quittais Damien

 

Puis vint le mois de décembre, cela me rendais toute joyeuse, il neigeait plus s allait être noël, moi qui adore les fêtes. Venant de moi-même, je décidai d arrêter le psy mais de continuer le docteur pierre.

Un soir alors que je regardais la télévision avec mon frère et ma mère, je reçu un sms d un ami d enfance qui disait « salut Tatiana c est thomas ton copain de CP, le fils de claire. J ai revu des copains de CP (Julie, aurélie, Remy, Mathieu et cedric) et on se disait que se serait cool qu on passe un moment ensemble, qu est ce que tu en dis ? » Sans réfléchir, j accepta, cela faisait tellement longtemps que j étais partis de st Marcellin, puis c était une bonne occasions pour les voire. Alors thomas me donna un rendez vous dans un bar au centre ville le 28 décembre a 21h. Je passai des fêtes de noël des plus ordinaire, a midi je mangeai chez mes grand parents maternelle et le soir chez mes grand parents paternels. Le jour de la rencontre, je mettais faite toute belle, gluss, far a paupière, massacra, j avais mis mon jeans lee avec un débardeur avec un petit decolté et par-dessus mon blouson. C est maman qui m amena de romans, mais avant on avait mangeait au restaurant chinois « le rois des nems », quand je suis arrivé j étais très stressé, j avais peur de ne pas les reconnaître, ou qu ils ne m aiment pas, mais je les ai vite retrouvés et on a passé une merveilleuse soirée, j ai même rencontré d autre personne comme Anthony, Alexis, lionnel et pleins d autres. Apres pour fêter nos retrouvailles, nous sommes tous partis en discothèque. Il m invitèrent même  a passer le jour de l an avec. J acceptai sans discuter.

 

Le 31 au soir, nous sommes tous allait chez un ami commun dans le coteau de saint Marcellin, étant un peu triste ce soir la, je me mis a boire, puis je releva le défis de boire autant d alcool de cedric, mais malheureusement, après six bières, deux whisky coca et quatre tequila, j étais bien mal au point et heureusement que cedric était la pour me surveiller car pendant qu il était au toilette, un autre garçon commença a me monter dans une chambre et a m allonger sur le lit, heureusement cedric est arrivé, ma relevé et m a ramené en bas enfin je ne m en souvint pas ce sont les autres que me l on raconté le lendemain. Mais le pire c est que cedric n a rien tenté, il n a pas fait comme certains mecs qui aurait profité de la situation pour abuser de moi bien au contraire, il m a surveillait toute la soirée pour que rien ne m arrive et j ai fini la soirée dans ses bras. Je me rappelle que je l ai remercie des centaines de fois pour  ce qu il avait fait cette  soirée la, et je lui en serais toujours reconnaissant. L ennuis, c est que sous l emprise de l alcool je lui avait dit mon problème, mais cela ne le choqua point, je pensait qu il allait fuir, au contraire c est même lui qui me raccompagna chez denis. Le lendemain matin, je reçu un message de lui disant « sa va bien ma petite Tati en force, je voulais te dire se soir on va au pub car lionnel part demain, ça te dirais de venir,allait je t embrasse fort Tati,gros bisous » puis quelques minutes après lui avoir répondu que je viendrai « je t appellerai ce soir vers 5h et je te dirais tous ça ok allais a ce soir la belle Tati que j embrasse » ces sms était parlant, cedric en pinçait pour moi, et il faut avouer qu il ne m était pas indifférent. Et donc ce soir la, je sortis avec cedric, ce beau garçon au yeux vert, il était gentil et drôle en plus. Et depuis ce jour la, ma vie a complètement changer, qui  savait que j avais rencontré l homme de ma vie. Je me rappelle encore de notre tout premier baiser, dans le hall de l immeuble a Denis, et juste après il m a dit « j attendais ça depuis si longtemps ». Plus tard j apprendrais qu il avait flashé sur moi des notre première rencontre. Lui étant a st Marcellin et moi a romans, on ne se voyait que le week end, et lui contre ment aux autres garçons avec qui j étais sortis, essayait de m aider, pourtant j avais une hantise, j avais peur que cedric me quitte a cause de mon problème et qu il est de la pitié a mon égard, mais ce n étais pas le cas. Il me soutenait a chaque fois que j essayais de ne plus vomir, m appelais tous les soirs pour savoir comment j avais passé ma journée, j en étais vraiment folle, puis il me comprenait , c est vrai que les premiers temps on était très dur, autant pour lui que pour moi, c est pas facile de voir sa petite copine vomir après chaque repas puis on ne pouvait jamais sortir avec des amis car je ne mangeais que certains aliments, et c est souvent que l on se prenait la tête c était la principale cause de nos disputes, mais le pire c est quand il allait a son internat, je me retrouvais toute seule, il était a 100 kilomètres de moi, je n avais personne a qui je pouvais parler quand je déprimais.

 

Au mois de février, je suis partis au japon pendant deux semaines avec mon père, la séparation avec cedric a été très dur, la bas je n ai pas vomis, mais je ne mangeais que du poisson cru et des fruit, j étais fière de moi. Je ne vomissais pas enfin presque, puis on faisait beaucoup de visites et de marche donc je me dépensais assez, mais pourtant une chose me manquait pour être comblé, cedric. Puis ce fut le retour en France, et j us pu retrouvé mon chéri.

 

Au mois de mars,j entamais un autre régime des plus stupide, ne mangeais qu une pomme par repas, au bout d une semaine, je tombais dans les pommes, alors cedric voulais vivre avec moi pour m aider, il voulais prendre le train le matin et le reprendre le soir pour allait travailler, mais je ne voulais pas, c était un gentil geste, mais il fallait qu il vive sa vie de son coté quand même, je n avais pas le droit de l arracher a sa famille, pendant tout ces mois, il m encourageait quand je ne vomissais pas , il me disait que j allais m en sortir, il était très patient a mon égard, quand on sortait, il faisait attention a ce que je mangeais, il était toujours a mon écoute .

 

Au mois d avril, ma mère m annonça qu on allait déménager a st Marcellin comme ça on sera plus près de son restaurant, et moi ainsi plus près de cedric, mais il fallait attendre la fin de mes examens, cela a vraiment était les deux mois les plus long de ma vie, mais penser que je serais plus près de cric, rien qu a y penser j en rêvais. Apres nos examens respectifs, cedric vint s installer chez mes parents.

 

Au mois de juillet, je suis partis en vacance avec mon chéri, une semaine chez son cousin, vers Toulon, et une semaine tout les deux en camping. La première semaine fut majestueuse, on a fait du parachute ascensionnel, cedric c est fait percer l arcade, on se promenait tard le soir sur la plage, c était super. La deuxième semaine fut encore mieux pour ma part, car nous étions seules, on partait a l aventure, on ne savait jamais ou on allait manger le soir, ou, se que l on allait faire pendant la journée. Puis deux jours avant notre départ, un drame se produisit, alors qu on dormait tranquillement dans notre tente trois place, une horrible personne, a ouvert la moustiquaire et m a volé mon sac a main, a l intérieur, il y avait nos papiers, nos portefeuille, et pour ma part tous mes bijoux (il y en avait au moins pour 2000 euros), nous n avions plus rien, moi j étais en pleure, on a juste retrouvé mon appareil photo jetable, et mon répertoire dans une cabine de douche. Heureusement que nous n étions qu a 30 minutes de chez lionnel, le cousin a cedric, son père est venu nous chercher et nous avons passé la matinée a faire notre déposition au commissariat le plus proche. Sinon, je passai mon permis, mais malheureusement j échoua, trop de stresse, j étais sur l autoroute, la voiture ne roulait même pas droit, j avais chaud, je transpirais, mais au fond de moi, je savais très bien que je n allais pas l avoir, rentré chez moi, je fis une crise boulimique, je mangeai 2 paquets de gâteaux avec 1 pain entier, pour après me faire vomir. La deuxième fois pareil, j échoua, en plus c était le même inspecteur, pourtant mon psychologue, a qui j avais parlé de mon état de stresse, m avais prescrit des médicaments qui normalement aurait du atténuer les symptôme, malheureusement, j échoua encore une fois, et quand je montra le médicament a ma mère, elle fut un bon, ce n était pas contre le stresse, mais c était pour diminuer les pulsassions cardiaques, et encore une fois je me fis vomir après avoir mangeai  2 paquets de 8 pains au chocolat et 3 paquets de Lion.

 

Au mois de septembre, je suis rentré en 1ere d adaptation au lycée la saulaie a st marcellien, c était bien car chaque midi, je mangeais avec Ced donc je faisais pas d écart et je vomissais moins. Les parents de cedric voulaient qu il rentre chez lui, mes lui a preferé resté la pour continuer a m aider. Heureusement comme ils connaissaient mes problèmes de santé, ils ne refusèrent pas qu il reste avec moi. Quant a moi, cela me faisait le plus grand bien, il était la quand je me réveillais, quand je mangeais, quand je me couchais, bon c est vrai que parfois je faisais encore des petites crises, mais c était moins fréquents qu avant, puis on sortait beaucoup, on ne restait jamais enfermait, on allait se promener, faire de la moto, courir, faire du shopping, puis il était toujours la pour m aider, quand j avais un problème en français ou avec un exercices de maths.

Puis avec cedric, nous primes une grande décision, nous voulions faire un bébé, alors tout les jours, nous faisons l amour, on achetait déjà des petit vêtements, c était tellement mignons, les petites robes, les petits pantalons, quoi de plus mimi

 

Puis le 5  décembre, j appris une merveilleuse nouvelle, j étais enceinte de presque 3 semaines, j étais tombé enceinte le 16 novembre, cedric était aux anges, pour noël, nous partîmes en egypte pendant une semaine, et c est sur la croisière que je vomis pour la dernière fois. Cela a vraiment était un voyage de rêve, c était la première fois que cedric prenait l avion, au début il a eu un peu peur, puis après il a adorait. Le voyage en avion c est bien passé appart la nourriture ou encore quand les passagers applaudissent quand l avion atterrit. Nous avons voyagé sur un énorme bateau, il y avait même une piscine sur le toit, on aurait dit un palace a l intérieur, tout dorée avec beaucoup d escalier, les chambre étaient spacieuses. Quant aux visites elles ont était mémorables, les pyramides de guizeh, le sphinx, les temples. Quand nous avons du temps libre, nous faisons du shopping dans les zouks, des petits magasins, dans des rues très étroites. La particularité des égyptiens, c est qu’ils ne sont sans gène, ils venaient nous accoster, sans problème, ils avaient toujours quelques choses à nous vendre, et c était toujours pas cher comme ils disaient.

 

Au début de ma grossesse, j avais très peur, je ne voulais pas prendre trop de kilos. Au début je faisais 52 kilos, mais j ai eu vraiment beaucoup de chance car mon ventre n a commençait à grossir qu à partir du 4eme mois. Les premiers mois, je n arrivais pas a me contrôler, j avais tout le temps faim, ça passait du sucré au salé et vice versa, mais même si je mangeai beaucoup, a aucun moment je n ai vomi, c est peut être bête a dire, mais je  savais que je portais la vie, et en plus de ça, je ne voulais pas lui faire de mal, c était quand même notre chaire et notre sans.

Etant toujours au lycée, je dus avertir mes camarades, mais aussi mes professeurs, a ma grande surprise mes professeurs ont étaient très heureux pour moi, mon prof de français voulait même me faire des cours particuliers  chez moi pour que je continus mon année, mais celle qui ma le plus sollicité, a été ma prof de communication, lors d un oral, nous avons plus parlé de mon état de femme enceinte que de ses cours. Pour ce qui est de mes camarades, ceux fut l’euphorie, tout le monde était ravis pour moi, au début personne ne voulait me croire, alors j ai dus leurs montrer ma 1ère écographie. Je m en rappelle encore, c était le 27 janvier a 17h30, au début, avec Ced on a juste vus la silhouette de bébé de 5 cm, puis il bougea, il étira ses jambes, et faisait des roulades, il en faisait tellement, que le médecin  n arrivait pas a le mesurer. A ma 2eme écographie, le 1 avril, on appris que j attendais un petit garçon, mon genycologue quant a lui me mis au régime car j avais pris trop de poids. Puis un événement merveilleux se produisit dans la nuit du 7 au 8 avril, le bébé bougea pour la toute 1ere fois. Cédric et moi regardions la télévision, Ced avait la main sur mon ventre, et la, il bougea, malheureusement pour lui, il ne pus le sentir, au fond de moi-même, je sentais  des petites bulles, comme quand on attrape une crampe. Puis les mois passèrent et il bougea de plus en plus. Cela faisait des petites bosses sur mon ventre, et pour moi, cela était un véritable bonheur, savoir que l ont porte la vie, et qu il bouge en soit, quoi de plus merveilleux.

A ma 3eme écographie, on me dit que le bébé n était pas dans la bonne position, il était en siège et que s il ne se retournait pas, je devrais avoir une césarienne début août, alors que mon terme était le 16 août.

 

Fin juillet, mon genycologue m ordonna de restais coucher et de ne plus faire d effort car mon col était ouvert a 4 cm déjà et il ne voulait pas que j accouche prématurément. Je n avais plus le droit de me lever ou alors juste pour faire ma toilette, je passai mes journées a regarder la télévision, et avec cette chaleur, c était insupportable, heureusement que ma grand mère me donna un ventilateur, Ced était très prévenant avec moi, en ce temps la il n travaillait pas donc il passait toutes ses journées avec moi, le pauvre, lui qui déteste restait sans rien faire, alors c est lui qui faisait le ménage, le repassage, la vaisselle. Moi je n avais comme devoir, de me reposer. Le 1 août j eus de grosses contractions, après mettre fais examiner a l hôpital de saint Marcellin, je suis monté en urgence car mon col était a 5 cm. Arrivé a romans, je passa deux longues heures en salle de travail, mais rien ne se passa, ce n était qu une fausse alerte, ce qui est courant a l approche du terme. Déprimé de ne pas avoir mon bébé, cedric m invita au mac donald.

 

Puis le grand jour arriva, on était vendredi 12 août, et il était 8 heures du matin quand, je commença a prendre de grosses contractions, passant que cela allait encore être une autre fausse alerte, je n y prêtai pas attention puis vers 9 heures, cela me faisais de plus en plus mal alors j appela mon génycologue, qui m envoya directement sur les roses en m ordonnant de venir a l hôpital. Apres lui avoir expliqué ma fausse alerte, il me suggéra de me faire examiner a st Marcellin, et c est  ce que je fis. Quand la sage femme m examina, elle n en cru pas ses yeux, j étais dilaté a plus de 6 cm et demi, et m ordonna de monter a l hôpital en urgence, ced eu juste le temps de prendre ma valise, que nous partîmes direction l hôpital de romans  sur isere.

Le trajet jusqu'à l’hôpital me paraissait interminable. Arrivais la bas, il était 12h exactement. Ils me mirent directement dans une salle d accouchement, je mis une chemise de nuit et m installa sur un long fauteuil, on me mit le monitoring, et maintenant je devais attendre.

Comme anesthésiant, j avais comme une sorte de masque a gaz que je me mettais sur la bouche quand je sentais une contraction venir.

 

Les 3 premières heures ne furent pas trop douloureuses, le seul problème était que le bébé était mal positionné, donc se serai plus long pour que mon col atteigne les 10cm, pour y aider, les médecins, me fire mettre dans différentes positions, comme a quatre patte, pour aider le bébé a se mettre dans la bonne position pour sortir, vers 15h00 on me perça la pause des eaux, ce fut comme la sensation de s’uriner dessus, a partir de la, les contractions fut de plus en plus fortes, a telles points qu’a 15h30, je priais les médecins de me faire une péridurale, comme j étais déjà dilatais a 7 cm, ils avaient peur ce soit trop tard pour la péridurale. Heureusement pour moi, ça ne l étais pas.

Beaucoup de femmes disent que la péridurale est douloureuse, pour ma part je n ai absolument rien sentis, appart un liquide chaud rentrer dans mon dos, par contre pour ceux qui craigne les piqûres, il ne vaut mieux pas regarder le seringue alors, car elle doit faire environ 2 mm  d épaisseur. Ceux qui est bien dans le péridural c est que ça fait effet tout de suite, et que ça accélère l ouverture du col, alors pendant une heure au moins, je ne sentis plus les contractions, mais toute bonne chose ont une fait. Arrivé a 10 cm vers 17h, je dus poussée, mais vraiment poussée, les femmes ne s imagines pas comment c est dur de pousser tant qu on a pas mis un enfant au monde, tout le monde est autour de toi, tu te tiens aux barres pour pousser encore plus, tu entends les médecins te crier « pousser, pousser plus fort, encore plus fort » mais le pire c est que de fois ils te disent cela alors que le bébé n a pas avancé. Je passai de justesse à coté forceps. Puis vers 18h15, je forçais et je sentais ce petit être sortir de moi, Enzo naquit à 18h16, il faisait 3 kilos 860 pour 52 cm et demi. Ced coupa le cordon obelical, quant ils le retirèrent de moi, tout le liquide amniotique qui restait sortis, de plus comme j avais fais une petite hémorragie, je perdis environ 2 litres de sang. Ced me dit que a mesure qu Enzo sortait, mon ventre diminuait de volume. Quand je l entendis pleurer pour la toute 1ere fois, a cet instant, je me suis dis « sa y est, je suis maman », avec ced on pleurer de joie, puis ils me le posèrent sur mon vente.

 

Apres l accouchement, je suis resté deux heures dans la salle, ils devaient me retirer le placenta et me mettre quelques points, pendant ce temps, cedric est partis avec un sage femme, faire la toilette d’ Enzo, et je le vis arriver avec notre petit bébé dans les bras. Puis je lui ai donné le sein, comparer a certain bébé, il le prit tout de suite. Sinon  On va dire qu a ce moment je n arrivais plus a réfléchir, je venais de poussais pendant presque 1 heure, de plus la nuit d avant j avais mal dormis, donc j étais assez fatigué. J ai été bien contente d aller dans ma chambre. Cette nuit la, j ai eu du mal a dormir, du fait que mes points me faisaient mal et qu il faisait très chaud. Pour cette première nuit, Enzo n a pas dormis avec moi mais a la pouponnière, et tout les 3 heures, une sage femme me l amenais pour que je lui donne le sein.

Le samedi, j ai eu beaucoup de visite, mes parents, mes beaux parents, ma cousine, ma tante, des amies, mes voisines…

J ai eu de nombreux bouquets de fleurs, des roses, des tulipes, des œillets, ainsi que beaucoup de cartes de félicitation.

Les sages femmes nous apprîmes  a lui donner le bain (cedric, qui ne dormait pas a l’hôpital, venait chaque jour a 7 heure pour ne pas manquer le bain de son fils), au début, je pensais ne pas y arriver, j avais tellement peur de faire mal a mon bébé, il avait l air si fragile.

 

Mais tout bascula, le dimanche matin, alors qu on lui donnait son bain, la sage femme trouva qu il avait la peau grise. Elle appela un docteur, qui lui l ausculta, la sage femme avait raison, il avait la peau trop grise, la sentence tomba, il avait quelque chose d anormal, il n arrivait pas a respirer tout seul, a partir de se moment la, je m’effondra et éclata en sanglots. Cédric qui plus fort, refoulait ses larmes, mais pour moi se fut trop fort, et ils amenèrent notre petit bouchon au 2eme étages en néonatale, ils y feront de nombreux examens, des prises de sangs, des test urinaires, et même une ponction lombaire (vous vous rendez compte, faire ça, a un si petit être), il lui posèrent une sonde dans le nez pour lui donner a manger et une perfusion pour lui envoyer les antibiotiques. Comme c était dur de le voir dans cette état, a chaque fois on devait mettre une blouse, des chaussons et se laver les mains, alors que souvent on voyait les sages femmes allaient fumer, et revenir faire les soins a Enzo sans se laver les mains, je trouve ça incompréhensible. C est comme pour l accouchement, cedric n’a dus mettre n y blouse, n’y gants, juste des chaussons, il avait même gardé ses lunettes de soleil tout au long de l accouchement, alors comment ne rien attrapé dans des conditions comme ça. Heureusement il ne resta au 2eme étages que 3 jours, après ils le ramenèrent dans ma chambre, et il ne la quitta plus. Je quittai l’hôpital le samedi 20 août.

 

Le retour a la maison fut bizarre, nous n étions plus 2 mais 3, mais cela ne changea rien car a peine entré dans mon 8eme mois de grossesse, j avais préparé la chambre d Enzo, un joli petit lit, une grande armoire, un coffre a jouets pleins a craquer, et de nombreux vêtements.

Au début, on se sentait mal, on ne savait jamais pourquoi il pleurait, on avait peur de lui faire mal… Les nuits au commencement n ont pas été facile, il me réveillait a peu près toute les 3 heures, il prenait environ 10 a 15 minutes chaque seins, mais au bout de quelques temps, je me suis habitué. Malheureusement pour moi, je ne pus l allaiter que mois et demi, car je n avais plus assez de lait et lui en voulait trop. Quelques temps plus tard nous eûmes la raisons du virus d Enzo a l hôpital après l accouchement, un membre de l hôpital ne se serait  pas lavé les mains après être allé au toilette, une chose est sur, la prochaine fois je n accoucherais pas a romans.

 

Les premiers mois ont été assez durs car ce n'est pas facile de se lever la nuit, mais bon ne travaillant pas, je pouvais quand même faire ça. Quand a cedric, il travaillait la nuit donc je ne pouvais pas lui demander de faire cela a ma place, au début il le fit mais il se fatigua très vite. On apprit a lui faire prendre son bain, au début c était tout beau, car étant petit il ne bougeait pas trop, mais avec quelques mois en plus, c est un vrai supplice, il tape des mains, des pieds, je vous raconte pas l’eau qu il y a dans la salle de bain, au sol, mais maintenant on arrive a gérer. Puis il y a eu, les 1ere sourires, les 1 ères gazouillis, les 1ere dents, c’est vraiment des moments fabuleux, surtout quand on les partage avec l’homme qu on aime.

C’est vrai que de mon coté, j’ ai eu malheureusement plusieurs fois envie de vomir après avoir manger, au dernier mois de ma grossesse, je faisais environ 66 kilos, après l’accouchement, j en faisais 58, et pour moi, cela était encore trop, moi je voulais retrouver mes 50 kilos et remettre mes jeans a la taille 36, puis même au niveau de mes soutiens gorges c’était pas facile, mes seins avaient beaucoup gonflées comme j allaitais, pour essayais de me rassurer, ma mère m envoya chez un nutritionniste, il me mis au régime strict, des substituts de repas a mélanger avec de l’eau avec des légumes, au début ça a marché mais après cela m’a vite lassé, alors je décida d’arrêter et  d allé voir une professionnelle, une diététicienne, le régime qu elle m’a prescrit me semble bizarre, elle me fait manger des féculents avec des protéines, alors qu a P on me l interdisait et me disait que cela faisait grossir, donc comme je vous le disais le matin je dois manger 30 gr de céréales, avec du lait et un verre de jus de fruit pressé, a midi je dois manger des légumes a volonté, une part de viande ou poisson, une part de féculent ou 2 tranches de pain (moi qui faisais tout pour ne pas en manger, alors que c est bon pour la santé) ensuite un yaourt nature ou un peu de fromage, et un fruit, qu en au soir, c est la même chose mais en plus petite part sauf les légumes qui sont toujours a volontés. En plus de cela, il faut boire au moins 1 litre et demi d eau par jour et faire un peu de sport. Je  ne sais pas ce que ce régime vaut mais je vais essayer car je veux tellement mincir, normalement je devrais perdre 2 kilos par mois, je vais bien mis tenir.

 

 

Par mon témoignage, je veux vous faire passer le message que l on peut se sortir de ces cercles vicieux que son la boulimie et l anorexie, il suffit simplement d être aidé, soit par une personne chère comme dans mon cas ou alors par une thérapie. Cependant il faut faire preuve de lucidité, on ne guérit pas du jour au lendemain. Chaque jour apporte son lot d enseignement et d expérience… et c est ainsi que, petit à petit, on finit par trouver son autonomie.

 

 

Et c est juste pour vous dire que c est grâce à Cédric que j ai arrêté mes bêtises. Vous pouvez pas savoir tout se que Ced faisait pour moi, lui pensait ne pas en faire assez mais je peux vous le promettre sans lui je ne serais rien, sans lui je ne peux pas vivre, c est mon oxygène, il me connaît par cœur, il s est exactement quand je vais mal et pourquoi, puis il est si gentil avec moi, je ne pensais pas qu un mec comme lui existais sur cette terre, mais depuis que je suis avec lui je le sais, c est vraiment l homme idéal, parfait, parfois on se dispute comme chaque couple, en tout cas tout le monde dis, que depuis que je suis avec lui, je ne suis plus la même, c est rare maintenant que je déprime, lui sait très bien se qu il faut faire pour arrêter ça, il est comme mon ange gardien, il veuille sur moi chaque seconde, chaque minute, chaque heure, je n arrive pas a trouver mes mots tellement je l aime, parfois je me dis que je ne le mérite pas, je suis pas facile a vivre, je l avoue j ai un très mauvais caractère mais pourtant lui reste avec moi et m aime, puis sortir avec une boulimique je vous le jure ce n était pas du gâteau, au début ça était dur car il ne me comprenais pas mais maintenant chaque fois que je déprime, il me laisse dans mon coin et quand je suis redevenu calme, je reviens vers lui, il a trouvait la bonne méthode puis il m aide tellement, Jamais je n'aurai pensais ressentir cela pour un garçon et pour tant je l'aime, je l'aime à en perdre la tête.

 

 

 

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